Valleyre
Un projet modèle
Ce qu'il faut savoir
1. Valleyre et la situation du logement dans le canton et la commune
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Le canton de Vaud et la commune du Mont-sur-Lausanne connaissent une grave pénurie de logements.
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Sur 300 communes, 203 sont actuellement en situation de forte pénurie et la situation va encore se détériorer.
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La pénurie actuelle provoque :
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Des hausses de loyers importantes (moins d’offre/plus de demande)
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Le déplacement de la population vers des zones aux loyers plus abordables.
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Un sur-investissement dans les infrastructures routières au détriment d’infrastructures sociales et sociétales (crèches, écoles, logements).
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Une qualité de vie péjorée pour tous les habitants du canton, enfants, compris.
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Les Autorités et les citoyens du Mont-sur-Lausanne doivent répondre à cette question de solidarité fédérale et cantonale: veulent-ils faire partie du problème ou de la solution ?
2. Valleyre? S’y opposer, c’est pratiquer la politique du pire
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La pénurie générale cantonale exige donc la construction de nouveaux logements respectant évidemment une utilisation adéquate du sol.
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Pour l’investisseur, ces nouveaux logements doivent impérativement remplir les trois exigences de la durabilité:
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Socialement justifiés.
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Economiquement utiles à l’emploi et au commerce de proximité.
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Environnementalement exemplaires et irréprochables.
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Le projet de Valleyre remplit ces trois objectifs.
Les Autorités et les citoyens du Mont-sur-Lausanne doivent répondre à cette question: faut-il remettre en cause un projet exemplaire en termes de durabilité au profit d’un projet futur inconnu, assurément moins bon que celui actuellement discuté ?
3. Position du canton
Le canton a officiellement informé la commune que si elle décidait de réétudier le plan d’affectation Valleyre comme le demande l’initiative, il faudra le faire en tenant compte de l’article 21 de la LAT. Celui-ci prévoit que toute adaptation doit se faire en tenant compte des circonstances qui ont changé. Au Mont-sur-Lausanne et dans le canton, une seule circonstance a changé: on est passé en grave pénurie de logements.
Conséquence: nous devons en construire, maintenant.
4. Position du Grand Conseil
Une motion du 25 avril 2023, signée par 37 député(e)s, demande une amélioration et une réévaluation du principe de l’indemnisation due par la collectivité publique à l’investisseur qui serait exproprié par l’abandon inopiné d’un plan d’affectation préalablement adopté par toutes les instances compétentes.
Les Autorités et les citoyens du Mont-sur-Lausanne doivent répondre à cette question: veut-on verser à perte 30 millions d’indemnités pour l’abandon d’un projet écologiquement irréprochable ou préfère-t-on utiliser ces 30 millions pour l’amélioration d’autres réalisations environnementales urgentes.